missreunionsophie974 Modérateur principale
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| Sujet: Monique Olivier : "avec le recul, je regrette" Mar 1 Avr 2008 - 21:04 | |
| L'épouse de Michel Fourniret a déclaré mardi pour la première fois qu'elle "regrettait" sa participation à certains des crimes reprochés à son mari.Elle avoue avoir conclu un pacte avec lui pour pouvoir "récupérer ses enfants"."Avec le recul je regrette tout ce qui a été fait, c'est vraiment affreux". Pour la première fois, Monique Olivier, épouse de Michel Fourniret, jugée avec lui par la cour d'assises des Ardennes, a déclaré mardi qu'elle "regrettait" sa participation à certains des crimes reprochés à son mari, sans parvenir à expliquer sa passivité. Monique Olivier a été aujourd'hui sous le feu des questions concernant son attitude face à des projets criminels que Michel Fourniret lui exposait dès 1987, dans des lettres écrites pendant une période d'incarcération en région parisienne pour des agressions sexuelles. Interrogée alors qu'une policière belge ayant analysé cette correspondance témoignait à la barre, l'épouse de Michel Fourniret a lâché d'une voix à peine audible: "avec le recul je regrette tout ce qui a été fait, c'est vraiment affreux". "A ce moment-là vous l'aimiez Michel Fourniret?", a interrogé le président. Un pacte pour récupérer ses enfants "Non, mais j'étais tellement seule qu'il fallait que je m'imagine" éprouver cet amour, a répondu Monique Olivier. Elle a expliqué ensuite que, si elle avait accepté à l'époque le pacte proposé par Fourniret dans ces lettres (elle l'aide à trouver de jeune vierges en échange de son engagement à tuer un ex-mari, selon elle possessif et jaloux), c'était pour "récupérer ses enfants" nés de cette union passée. Dans ses écrits Michel Fourniret parle de son obsession de la virginité, qu'il n'aurait jamais connue chez ses deux premières épouses, du fait d' "aller draguer avec un pistolet" pour "posséder sa membrane". Il sort de prison en octobre 1987, s'installe dans l'Yonne. Deux mois plus tard, Isabelle Laville une jeune fille de 17 ans y est tuée. Me Alain Behr, avocat de la famille Laville, voit dans ce crime - le premier des sept meurtres que la justice reproche à Fourniret à ce procès - "l'acte rituel du pacte satanique" conclu entre les époux. Il s'adresse d'un ton très ferme à Monique Olivier : "Qu'en pensez-vous?". "Pas de réponse", bredouille-t-elle. Un peu plus tôt dans la matinée, Monique Olivier avait répondu à un avocat des parties civiles qui lui demandait quand est-ce qu'elle allait "livrer tous ses secrets" : " J'ai tout dit, je ne vois pas pourquoi je cacherais autre chose". "Je maintiens que j'ai tout dit", a insisté Monique Olivier, accusée dans ce procès d'assises d'être coauteur d'un des sept meurtres reprochés à Michel Fourniret. Pendant cet échange, Fourniret, qui d'habitude l'ignorait, a lancé un regard vers son épouse, guettant ses réponses puis restant sans réaction. La cour se déplace pour voir la camionnette | La cour s'est déplacée mardi avec Michel Fourniret et son épouse Monique Olivier sur le parking du palais de justice pour voir la camionnette blanche que le tueur en série présumé a dit avoir utilisé pour enlever trois de ses victimes, dont deux y seraient mortes. Ils ont examiné le véhicule, pièce à conviction, pendant une vingtaine de minutes. Les accusés ne se sont pas approchés à proximité de cette camionnette Citroën. Elle a été saisie le 26 juin 2003 lorsqu'une fillette que Michel Fourniret y avait embarquée t entravée, Marie, est parvenue à s'échapper. Le numéro d'immatriculation, relevé par une automobiliste appelée à la rescousse, a ensuite permis l'arrestation de l'accusé. Les policiers ont alors trouvé dans le véhicule de nombreux liens, des traces de sang, une jupe d'enfant, des débris d'ampoule d'éther et un masque inhalateur pour enfant. Un système artisanal de blocage de l'intérieur de la portière du passager avait été aménagé. Le 16 mai 2000, Michel Fourniret a déclaré avoir avec le véhicule enlevé à Charleville-Mézières, violé et tué Céline Saison, 18 ans,. Le 5 mai 2001, il a dit avoir fait de même à Sedan avec Mananya Thumpong, 13 ans. |
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